Contexte
Deux méthodes sont envisagées à l’heure actuelle pour la production d’énergie par fusion nucléaire :
- La première voie est la fusion magnétique, dans laquelle le confinement du plasma se fait à l’aide de puissants champs magnétiques au sein d’un réacteur torique sous vide. Le plasma est porté à de très hautes températures (environ 150 millions de degrés Celsius) pour amorcer la réaction de fusion. Cette méthode est celle du projet ITER, plus connu, et de tous les tokamaks.
- La seconde voie est la fusion par confinement inertiel, utilisée pour le projet HiPER. Dans cette approche, les combustibles (deutérium et tritium) sont enfermés sous forme de granules de quelques millimètres de diamètre, et sont comprimés par de puissants lasers. Le plasma, atteint par ces faisceaux, atteint instantanément une densité et une température très élevées. Les conditions pour la production des réactions de fusion sont alors réunies et de l’énergie est libérée.